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Yèvre-le-Châtel et Pithiviers

Une petite promenade à Yèvre-le-Châtel, depuis Pithiviers, que je découvre aussi.

Pithiviers, je l’ai découverte le soir de mon arrivée, pour y aller dîner ; et le lendemain matin, pour y prendre le petit-déjeuner et y chercher un pain d’épices que je n’ai pas trouvé.

De l’église Saint-Salomon et Saint-Gregoire, seul l’extérieur était visible, ainsi que la haute et fine flèche qui se découpait sur le beau ciel nocturne. J’ai dîné d’une galette de sarrazin à l’Atelier, place des Halles.

J’ai revu Pithiviers le lendemain matin. Tout était un peu gris et vieilli dans les rues vides de cette petite ville où tout ou presque dormait encore sous la flèche effilée.

Il y avait néanmoins cette belle maison dans une cour retirée et, non loin de là, cette collégiale Saint-Georges devenue local à poubelles de l’école.

J’ai pris mon petit-déjeuner au Relais de la Poste, où j’ai été accueilli avec une grande gentillesse dans un décor très vieillot.

J’ai ensuite voulu acheterun pain d’épices réalisé selon la recette de l’archevêque-ermite Grégoire de Nicopolis mais la Renommée, qui m’avait été conseillée pour cela, n’en avait pas fait en raison du confinement.

Je suis reparti bredouille (bêtement ; j’aurais dû acheter un pithiviers).

Yèvre-le-Châtel est un petit village situé à 6 ou 7 km à l’est-sud-est de Pithiviers.

On y va par une petite route qui prolonge, au sud de Pithiviers, la rue de l’Abbaye qui devient ensuite rue de Yèvre.

La rue devient ensuite route avançant dans les champs, parmi les coquelicots se balançant sous le ciel alors gris.

Comme très souvent sur ces routes de campagne, on trouve à un carrefour un petit autel élevé à la mémoire d’un jeune homme ayant perdu la vie dans un accident d’automobile. Ces petits monuments sont tragiques.

L’arrivée a Yèvre se fait par une montée fleurie qui laisse a droite les hauts murs de Saint-Lubin.

Apres la barrière, on prend la rue à droite, qui conduit au cimetière au sein duquel se dressent, surgissant de l’herbe, les murs de Saint-Lubin. Pour ce que j’en comprends, il ne s’agit pas d’une ruine mais d’une église inachevée.

L’intérieur est très beau, surtout vu du porche.

Des coquelicots poussent au sommet d’une colonne ; des têtes aux yeux vides regardent encore le monde.

A côté du cimetière, des oies et des chèvres.

On prend ensuite une petite rue, bordée damandiers, qui nous amène de l’autre côté du village.

On tourne à nouveau à gauche et, après la place centrale, apparaît une porte fortifiée derrière laquelle est la basse-cour et le château fort avec ses grosses tours.

Grosses tours, grands murs, fleurs et, au bout, faisant face a la mairie, une église.

Un Commentaire

  1. […] Départ du camping des Lilas, où je suis revenu pour démonter ma tente que j’avais mise à sécher de l’humidité de la nuit pendant mon escapade matinale à Yèvre-le-Châtel. […]

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