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Suivre la Seine jusqu’à Choisy-le-Roi puis revenir à Paris par Thiais, Chevilly-Larue, l’Haÿ-les-Roses, Bourg-la-Reine

En ces premiers jours de post-confinement, une petite boucle où l’on remonte un peu la rive sud de la Seine avant de revenir à Paris par l’intérieur des terres.

Partant du boulevard Saint-Michel, on prend au nord, on tourne à droite rue Soufflot, on contourne le Panthéon, on suit la rue Clovis,puis le rue du Cardinal-Lemoine et la rue des Fossés Saint-Bernard qu’on descend jusqu’au Quai Saint-Bernard, On prend le quai à droite, vers l’est,, passant devant l’Institut du monde arabe, l’université Pierre et Marie Curie, le Jardin des Plantes, la gare d’Austerlitz. A partir de là, il y a une voie cyclable qui longe la BNF, puis tous les anciens bâtiments industriels de ce quartier qui ont été réhabilités. Elle s’interrompt à la sortie de Paris pour reprendre en partie à Ivry, tandis qu’on croise la grande usine d’incinération des ordures ménagères (UIOM), sa cheminée et son panache blanc.A la sortie d’Ivry, le paysage urbain se désurbanise et s’industrialise, les immeubles laissant place aux entrepôts, souvent décatis et graffités.Rue Jean Mazet, tout près de la confluence entre la Seine et la Marne, un long mur enserre l’Atelier des musées nationaux, d’où dépassent des chapiteaux (ou des fûts de colonnes, ou des gouttières ?) de bronze aux décors floraux.On rejoint ensuite la Seine, Quai Henri Pourchassé. Remontant le cours du fleuve, on atteint le Port-à-l’Anglais, où l’on se baignait autrefois, dit Aragon dans Aurélien, et son grand pont suspendu.Un peu plus loin, Air liquide avec de grands entrepôts dont je ne connais pas l’usage.On passe ensuite devant l‘ancienne centrale thermique (au charbon) de Vitry avec ses deux grandes cheminées rouges et blanches (j’ai oublié de les photographier) puis, un peu plus loin, devant la turbine à combustion (TAC) qui l’a en partie remplacée (on distingue néanmoins, à droite, les cheminées de la centrale charbon). De là, partent des lignes électriques portées par des pylônes. On continue le long du quai Jules Guesde, longeant d’un côté des usines et de l’autre la Seine, où viennent des péniches. L’une s’appelait joliment Odysseus.Enfin, arrivant à Choisy-le-Roi, on quitte la route pour prendre des chemins plus piétonniers : quai Voltaire puis quai Fernand Dupuy qui passe devant la médiathèque Aragon et qui est bordé de végétation et de fleurs délicates.Je me suis arrêté là un moment avant de repartir par l’intérieur des terres.

Au Pont des Mariniers, qu’on emprunte avant de suivre la rue Waldeck-Rousseau, une fresque représente les vieilles activités de la ville.On arrive ensuite à Thiais, tout fleuri, où l’avenue René Panhard (qui fut longtemps maire de Thiais) mène à la jolie place du Général Leclerc  avec ses différentes écoles et, en face, le monument aux morts représentant des soldats de la guerre franco-prussienne.

(C’est curieux : le souvenir lointain que j’ai des Panhard est celui des derniers modèles de Dyna Z que j’ai dû voir dans ma jeunesse, des voitures rondes et très laides ; je découvre qu’elles étaient techniquement très avancées)

On entre ensuite dans le quartier pavillonaire de Chevilly-Larue, avec la chapelle du Bon pasteur et ces petites maisons dans les jardins desquelles fleurit le lilas.En continuant vers l’ouest, par l’avenue du président Franklin Roosevelt,  on passe devant la médiathèque Boris Vian, ronde comme un disque.Puis quand on approche du parc  départemental, la rue prend le nom du Père Mazurié et Chevilly-Larue devient un village rural. C’est le quartier de la vieille église Sainte-Colombe, du séminaire des missions et des entrepôts de vin : en quelques dizaines de mètres, tout a changé. La rue prend ensuite le nom d’avenue du général De Gaulle et on entre à l’Haÿ-les-Roses
On passe devant l’une des centrales de géothermie et de cogénération qui alimentent le réseau de chaleur de Chevilly-Larue, Haÿ-les-Roses et Villejuif, puis on longe le parc départemental de la Roseraie.

Au croisement, sur lequel est planté un curieux monument aux morts, on continue tout droit, avenue Jules Gravereaux, qui descend en tournant dans la vallée de la Bièvre, vers Bourg-la-Reine.
Les quartiers residentiels de Bourg-la-Reine sont très chics et très calmes, à l’image de la Villa Jeanne d’Arc, rue de la Bièvre.
On tourne ensuite avenue du général Leclerc, qui devient avenue Aristide Briand, on traverse Cachan, Bagneux, Montrouge mais c’est là une banlieue plus traditionnelle et moins jolie, en dépit des noms des résidences, qui laissent un peu rêveur (mais il y a sans doute quelque chose derrière)Il faut tout de même dire que sur tous les grands axes, ont été installées des voies cyclables provisoires et en site propre, ce qui est très appréciable.

Enfin, après la Porte d’Orléans, Paris, et la chapelle du Val de Grâce dans le jaune du soleil couchant.

Un Commentaire

  1. […] dans le vert des vallées de Bièvre et de Chevreuse, le retour à la respiration.Après la mise en jambe de la veille, une première vraie balade, dont l’objectif est Port-Royal des Champs, mais aussi d’essayer à […]

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