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Senlis

Senlis a sa cathédrale, du porche de laquelle je parlerai plus longuement, et puis il y a le reste de la ville, fleuri de roses en cette fin de mai.

La ville est organisée autour de la cathédrale, de l’ancien quartier épiscopal et des murailles romaines fortifiées de tours qui les enserrent.


La photo du milieu a été prise depuis une résidence privée dont un des occupants avait eu la gentillesse de nous ouvrir la porte du jardin.

La cathédrale a un flanc méridional très chargé, réalisé à la fin de la période gothique. Elle est remarquable par sa très haute flèche, très fine et harmonieuse. Nous y sommes passés un soir. La messe se terminait et le parvis était empli de jeunes adultes et d’enfants tellement bon chic bon genre, tellement propres sur eux : ils étaient charmants et caricaturaux. Nous avons très peu vu son intérieur. Quand nous y sommes passés, on y préparait la cérémonie de funérailles d’Arthur Dehaine, un de ses anciens maires, pas spécialement ouvert dans ses prises de position. Les chaises avaient été préparées pour que les officiels puissent prendre place.

D’où qu’on se trouve dans la ville, la cathédrale ou sa flèche se voient.Et autour s’étend le vieux quartier, avec  ses ruelles pavées,  ses fontaines, ses autres églises, ses statues (de Sainte-Prothaise dans la rue du même nom).
Il y a aussi des boutiques. Un restaurant chinois, l’Iris d’Or, dont la patronne était gentille, et un magasin d’antiquités qui abritait un chat grisonnant mais vivant.
Il y a de beaux hôtels et de beaux bâtiments un peu partout, y compris dans les faubourgs, où s’élèvent d’autres églises et d’autres monastères. Et puis cette gare, reconstruite en 1922 parce qie les Allemands, pendant la guerre, avaient détruit la précédente et qui le fut, paradoxalement, par un architecte alsacien qui lui donna in style germanique.


Et partout, des roses.

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