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Périgueux (2. le Musée d’art et d’archéologie du Périgord)

Le Musée d’art et d’archéologie du Périgord (MAAP) est le grand musée historique de Périgueux. C’est un de ces très vieux (1836) et très riches musées de province, dont les collections superbes et hétéroclites doivent beaucoup à la passion et aux efforts des premiers conservateurs.

L’entrée du musée
Maquette de Saint-Front
Panneau retraçant l’histoire du musée

Le musée comporte quatre parties principales :

  • Arts dAfrique et d’Océanie ;
  • Archéologie et préhistoire ;
  • Beaux-arts ;
  • Sculpture.

La collection africaine et océanienne occupe les premières salles, bleues.

Salle bleue : collection africaine et océanienne
Salle bleue : collection africaine et océanienne en cours d’inventaire
Salle bleue : vase anthropomorphe

Viennent ensuite la ou les salles rouges, avec une très riche collection préhistorique

Salle rouge : préhistoire
Salle rouge : préhistoire : os gravé
Salle rouge : préhistoire : maquette d’habitat
Salle rouge : préhistoire : maquette d’habitat en grotte
Salle rouge : archéologie : fragment d’une sculpture de Saint-Front

L’autre aile du musée est consacrée aux beaux-arts, avec une présentation chronologique : à chaque période sa couleur. On y trouve de très belles oeuvres.

Salle bleu ciel : XVIème-XVIIème siècles
Salle jaune : XVIIIème siècle
Salle verte : XIXème siecle
Carl Sohn : portrait de Madame Alfred Magne
Jean-Baptiste Baujault : Buste d’Antoine de Tounens (le roi d’Araucanie et de Patagonie) – (c) Wikimedia
Salle gris clair : XIXème-XXème siècles
Jane Poupelet : l’enterrement d’un enfant
Vénus aux oiseaux, de Gilbert Privat
Vénus aux oiseaux, de Gilbert Privat

La visite se termine par le cloître central, dédié à la sculpture du XIIème au XVIIIème siècle, où l’on trouve notamment des vestiges de la cathédrale Saint-Front avant la restauration de Paul Abadie.

Le cloître et sa collection de sculptures
Fragments sauvés de la Saint-Front d’avant restauration
Auguste Clésinger : Andromède

Un musée très riche (et pas seulement en archéologie) mais qui fait mal au coeur tellement il paraît manquer de moyens à la hauteur de la qualité des collections et oeuvres qu’il conserve. Il y a plein de choses, dans des domaines extrêmement variés, mais beaucoup sont insuffisamment mises en valeur faute de place ou du fait d’une muséographie terriblement vieillote.

On se dit qu’une redistribution thématique des collections sur plusieurs musées permettrait peut-être une meilleure présentation, voire conservation des oeuvres, dont certaines se voient mal.

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