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En marchant du Pont du Dognon à Limoges

Nouvelle étape du Pont du Dognon à Limoges en passant par Saint-Léonard-de-Noblat. 35 kilomètres qui seraient très agréables sans la longue et pénible traversée des faubourgs de Limoges.

Réveil très agréable sous le soleil au camping. Je me prépare un café puis plie et range ma tente, en ayant soin de déloger les petites limaces venues traverser mon tapis de sol.

Puis je pars, empruntant le chemin longeant la route que m’a indiqué Fabien hier, atteignant vite puis traversant le joli pont du Dognon, tout jaune dans la lumière matinale.

Apres avoir franchi le pont, on passe quelques baraques de pêcheurs et de club nautique puis le chemin quitte la route et s’enfonce à gauche, dans un petit bois qui se termine à l’orée du hameau du Dognon, où un petit abri a été construit pour les pèlerins et où un chien accueille gentiment les passants.

Puis le chemin se poursuit et on arrive bientot à Le Chatenet-en-Dognon, avec sa petite église dont la niche abrite une très jolie et moderne Vierge à l’enfant.

Après Le Chatenet-en-Dognon, pour raccourcir le trajet, je quitte le Chemin er suis la D19, qui n’est pas une grande route.

A l’entrée de Saint-Léonard-de-Noblat, je ne prends pas la grande D941 mais la petite rue qui passe par Coupelivance, longeant une vallée de jardins.

Puis très vite, on arrive au coeur de la petite ville, avec ses vieilles et charmantes maisons, ses belles enseignes récemment refaites, ses places, ses tours, et, toute proche de la collégiale, la maison natale de Gay-Lussac (Saint-Léonard abrite aussi la maison de Poulidor mais je ne la verrai pas).

Je parlerai séparément de la collégiale, qui est très belle et où, y ayant été invité, j’ai assisté à la messe.

En sortant, je suis allé déjeuner au Deux tours, un des deux cafés restaurants de la place du centre. Les plats du jour, qui semblaient tres appétissants, étaient partis mais la très aimable patronne proposa de me faire une salade avec les ingrédients qui lui restaient. Elle fut fraîche et délicieuse sous le grand soleil de midi.

Puis je partis, traversant la Vienne et prenant la route de Limoges.

Pour raccourcir le trajet, j’ai encore fait une infidélité au chemin, prenant plutôt la route, plus courte. C’est également moins joli. La traversée de Royères ou des Chabannes n’est pas passionnante, même s’il y a ensuite une jolie forêt aux feuilles rougeoyantes

Mais c’est la longue traversée de Panazol, faubourg de Limoges, qui fut surtout pénible. Non pas dans des zones rurales mais dans ces grandes zones périurbaines où le bitume a été coulé partout, empêchant les fleurs et l’herbe de pousser, et où l’on marche sur des gravillons noirs et couverts de déchets : un épanchement sale de ville.

Enfin Limoges, le traversée de ce beau pont posé https://lignes.improvisations.fr/2022/05/08/epanchement-du-bitume-et-du-bruit/https://lignes.improvisations.fr/2022/05/08/epanchement-du-bitume-et-du-bruit/sur la Vienne, la montée dans le quartier de la cathédrale, la vue de la grande et brlle gare, au loin, puis l’hôtel.

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