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En marchant de Sainte-Foy-la-Grande à Saint-Ferme

Quatrième journée et 27 km environ pour rejoindre Saint-Ferme, village abandonné au milieu de la Gironde.

Les premiers kilomètres sont égayés par des pannaeaux installés là par les pèlerins er qui distillent gentiment (je veux dire sans se prendre au sérieux) des idées sages. Même Augustin (que je n’aime guère) est agréablement mis à contribution.

On arrive bientôt à ce village à l’étrange nom composé de Les Lèves et Thoumeyragues (Atchoum, me propose mon correcteur orthographique) dont l’église, au fond du vallon, qui fut pendant le temple, porte un immense clocher ajouté au XIXè siècle.

Partout le long du chemin, des fleurs qui se repaissent de l’humidité des jours et des nuits.

Puis c’est l’arrivée au joli village de Pellegrue, dont les rues portent des noms de poètes et dont l’église a gardé un beau porche roman.

Sur la place de l’église, où je retrouve Martinette, les marronniers sont superbement en fleurs.

Enfin, c’est l’arrivée à Saint-Ferme, ce petit village qu’écrase son abbaye, fondée au VIè siècle, donr la très grande église possède, outre l’habituelle statue de Jeanne, de tres beaux chapiteaux (que je ne peux malheureusement photographier comme ils le méritent).

Enfin, c’est l’arrivée au gite pèlerin, tenu par une très gentille hospitalière qui nous gâte et nous prépare un bon dîner. J’y dors avec Martinette, venue à pied de Rotterdam, Joeren, venu à pied d’Utrecht, dont je fais alors la connaissance, et Alexandre, que j’avais croisé à Sainte-Foy-la-Grande, et qui est parti de Vézelay.

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