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En marchant de Saint-Ferme à La Réole

Moins de 20 km pour cette cinquième étape, ce qui a le grand avantage de permettre d’arriver tôt et d’avoir un peu le temps de visiter La Réole.

Départ assez matinal dans le gris avec mes deux amis néerlandais. Leur conversation, à laquelle je ne comprends goutte, me berce.

Le premier village est Couture, que domine l’étrange clocher de l’église Saint-Cibard (du nom d’un Périgourdin qui vécut en ermite dans une grotte aménagée dans les remparts d’Angoulême), autour de laquelle s’étend le petit cimetière.

« Souvenir de mariage », affiche une tombe.

Nous continuons à cheminer tranquillement, passant en contrebas des ruines imposantes du château de Caze.

Près de Roquebrune, un beau calvaire aux formes arrondies.

À Saint-Hilaire-de-la-Noailles (du nom d’un évêque de Poitiers), un belle église, perchée sur un promontoire. Mais je-ne-sais quels insectes bourdonnants ont fait leur nid dans le clocher, et je n’ose m’approcher du porche, pourtant très élégant.

A partir de là, le chemin descend agréablement vers la Garonne.

Des vaches, des fleurs, des maisons.

Ce soir, c’est camping, et le camping municipal de La Réole, où je dors, est situé sur la rive sud de la Garonne, de l’autre côté du beau pont du Rouergue (provisoirement fermé à la circulation automobile), que je traverse.

Arrivé de l’autre côté, je trouve facilement le camping municipal du Rouergue. Il est encore fermé et noivrira que dans deux jours mais j’ai correspondu avec son gérant qui m’a très aimablement autorisé à y planter ma tente pour la nuit. Je le rencontre d’ailleurs car il est là, terminant les travaux préalables à l’ouverture. Nous discutons de La Réole, que je vais visiter après avoir planté ma tente.

Et maintenant, je vais visiter la petite ville.

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