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En marchant de La Souterraine à Marsac

Reprise du chemin de Compostelle, ce printemps. Partant de La Souterraine, où je m’étais arrêté, je vais rejoindre Périgueux. Et pour cette première étape, je rejoins le camping de Marsac, à un peu plus de 20 km, en ne faisant pas le détour par Bénévent-l’Abbaye.

Parti le matin même de Paris en train, j’arrive à la La Souterraine à 10h22, et cest alors que commence mon parcours.

Je me rends à l’église Notre-Dame, qui était fermée à mon dernier passage. Elle est très sombre, grave. Dans l’entrée, un tampon au coquillage est mis à disposition des pèlerins ; je tamponne ma crédentiale puis prends le chemin.

Je prends la route sous une pluie lancinante dont je me protège (et dont je protège surtout mon sac à dos) par mon pancho orange.

A Saint-Priest-la-Feuille, je fais une courte pause dans l’église Saint-Laurent heureusement ouverte.

Je reprends ensuite mon parcours vers Chamborand.

A Chamborand, nouvelle pause dans l’église Saint-Martial avec sa forme ramassée, presque carrée. J’y photographie cette étrange gravure d’un ange guidant un enfant vetu comme une Heidi.

Je quitte Chamborand (et le chemin) par la rue de la Tour, qui me fait passer devant a ruine du donjon, reste du haut château fort de la ville.

J’arrive enfin devant le camping municipal de l’Ardour, qui est le camping municipal de Marsac.

Il n’ouvre que la semaine prochaine mais j’ai informé il y a quelques jours la mairie de mon passage et il m’a très gentiment été proposé de l’ouvrir exceptionnellement pour moi, sachant que les derniers travaux d’avant ouverture officielle n’étaient pas terminés. Un conseiller municipal viendra donc me voir vers 18 heures pour vérifier que tout va bien. Je monte ma tente sur un gazon qui n’a effectivement pas été tondu (mais je le savais bien) mais puis profiter d’une prise électrique pour recharger mon téléphone et ma batterie supplémentaire.

Le bâtiment sanitaire est simple ; peut-être meriterait-il un petit coup de peinture ; mais il est propre et offre tout ce qu’on peut demander.

Ayant rencontré mon interlocuteur, très gentil et aimable, auquel je paye mon dû (4,72 € y compris la taxe de séjour : j’adore les campings municipaux), je m’endors vite, sans manger, alors qu’il fait encore jour ; je suis éreinté.

Un Commentaire

  1. comme toujours, voilà une promenade bien instructive en plus d’être jolie! merci pour ce partage, Bernard

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