La Réole-Bazas : 37 kilomètres dit mon application mais j’ai sans doute pris quelques raccourcis qui m’ont permis de grignoter quelques kilomètres. Mettons plutôt 32.
Sortant du camping, une plaque indique jusqu’où l’eau est montée en 2021
Je marche sous le soleil et traverse assez rapidement le Canal latéral à La Garonne. Partout, des fleurs.
Arrivée à Pondaurat avec sa petite église et son très joli pont de pierre sur La Bassanne. Un père et son fils y pêchent joyeusement
Des fleurs, des fleurs, des fleurs.
À Savignac, je me repose un moment sur le côté de la curieuse église Saint-Roch, en partie fortifiée, sur les murs de laquelle poussent, outre des fils disgracieux, de charmantes petites fleurs bleues (des véroniques de Perse, me souffle Malyloup).
Reprise du chemin, à travers les forêts, avant de déboucher sur une grande vallée au fond de laquelle apparaît l’éperon sur lequel est bâtie l’immense cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Bazas.
Bazas, qui est aujourd’hui un bourg, fut une grande ville. Elle possède de grands bâtiments, une très grande place centrale qui occupe, un peu comme à Périgueux, le no man’s land séparant le site de la ville romaine de celui du bourg médiéval, et une cathédrale démesurée.
La mairie de Bazas est abritée par un très beau bâtiment double dans lequel on trouve également une reproduction de ce qui fait également la gloire de la ville : le boeuf de Bazas, reconnaissable à sa robe grise et à ses yeux d’âne.
À Bazas, je retrouve mes amis néerlandais Martinette et Joeren. Je leur indique mon gîte car le leur est indisponible, squatté par une personne sans domicile fixe que la mairie n’ose pas déloger, ce que je comprends fort bien. Nous prenons une bière sur la grande place puis allons dîner sur le pouce dans un restaurant très sympathique et fréquenté par les locaux : La Corne verte, avec son jardin intérieur.
Nous rentrons ensuite à notre gîte dont je tairai le nom parce que je le déconseille. Le gérant est très gentil, ainsi que son épouse ; le petit-déjeuner du matin très agréable mais le reste est une catastrophe : il faut se forcer pour aller se doucher tellement cela paraît sale.
la petite fleur bleue me semble être de la véronique de perse 😉
quelques phrases où le clavier a fourché :-):
une plaque indoque jusqu’où l’eau est montée en 2021
et son très joli pobt de pierre sur La Bassanne.
sur les murs de laquelle poussent, putre dzs fils disgracieux,
dans lequel on trouve également une reproduction de qui fait également la gloire de la ville
le petit-déjeuner du latin tres agréable
Merci Maly, relectrice attentive, savante et patiente.
patiente et attentive, oui….. et intéressée aussi mais pas savante car tous les jours, j’apprends 🙂