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En marchant de Bazas à Captieux

Bazas-Captieux, petite étape d’une vingtaine de kilomètres durant laquelle je vais pénétrer dans la grande forêt des Landes.

C’est jour de marché à Bazas. Sur la grande place, on trouve de tout, et notamment des fraises du coin, les succulentes gariguettes.

Avant d’arriver à la cathédrale, on prend à droite une rue qui descend de l’éperon sur lequel la ville romaine a été bâtie et rejoint, en contrebas, un chemin de ronde qui longe les remparts de la ville.

On suit les grilles du collège Ausone. Car Ausone, le poète latin du IVe siècle, précepteur de l’empereur Gratien, connu pour ses amours avec une très jeune esclave alamane, Bissula, est né ici.

Le chemin, ensuite, devient droit. Droit droit droit. Il emprunte le tracé d’une voie de chemin de fer depuis longtemos réformée et trace a travers ce qui peu a peu devient la forêt, avec ces pins dont la houppe est haut perchée sur les grands troncs.

On croise quelques rivières dont le cours, contre-intuitivement, ne va pas vers l’est et le proche Atlantique mais vers l’Ouest.

Puis c’est l’arrivée à Captieux. Captieux qui a des arènes pour la course landaise, une église, quelques cafés mais qui nest pas dune joyeuseté absolue. Comment peut-on vivre à Captieux ? me suis-je méchamment demandé.

On découvre en se promenant que, oendant la Première guerre mondiale, Captieux fit le principal centre d’approvisionnement des armees alliées en bois.

J’étais, avex d’autres pèlerins et randonneurs, logé à Aydistos, un gite agreable qui m’avait attiré par son nom a consonance grecque. Il est tenu par Emmanuelle, qui nous a régalé par sa cuisine, sa connaissance de la région et des cérémonies de Bazas, et son amour, plus inattendu, de l’Egypte où elle se rend tous les ans, et de la civilsation de l’Egypte antique.

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