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Ostende

J’étais venu à Ostende pour la barmaid de 18 ans chantée par Jean-Roger Caussimon dans les yeux en amandes de laquelle, ni gris ni verts, on aurait pu se perdre.

A l’heure tardive où je suis ressorti, affamé par ma journée, le choix offert par Ostende n’était pas immense. Je me suis réfugié dans une frituur, la seule ouverte, menée par une patronne qui avait eu 18 ans mais dont les yeux n’avaient sans doute jamais été taillés en amande. On y servait des bières, des frites et des hamburgers gras sous une lumière blafarde. C’était l’aventure : j’étais comme Walter Mitty ou comme Serge Tisseron partageant une vodka dans un bordel ouzbèke avec des bûcherons canadiens !

Le lendemain, promenade : la plage, rose et couverte de coquillages sous le ciel gris, l’écume déposée par les vagues, les cabines de plage alignées, les magasins colorés du front de mer et abandonnés de tous :

Et puis il y a la ville : des maisons audacieuses, des parcs, des statues, des magasins, des écoles d’art décorées, des fanfares syndicales qui jouaient l’Internationale car on était le Premier mai.

et le Mu.ZEE, avec une grande collection collection d’oeuvres de Raoul Servais (un dessinateur et auteur de dessins animés étranges), de James Ensor et de Léon Spilliaert, ma découverte du jour :

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